Au petit trop, Athyla arrivait dans le secteur. Personne ne venait interrompre cette solitude qu'elle détenait là. Madame allait s'occuper à attrapper quelque poisson imprudent. On voyait par son passé mais aussi son présent, que Princesse n'était pas dérangée de vivre sans compagnie. Alors, ce silence était habituel, pour elle. À chacun de ses pas, une trace se faisait apparaître dans le poudreux fin et chaud. Ça amusait la demoiselle, celle-ci les effaçant une fois les empruntes marquées. Un pied dans l'eau, puis un autre, notre fo-folle fit certain sprint dans cette mer. Qu'elle était belle .. Si agile, elle se propulsait d'un bond pareil à celui d'un animal aux grandes oreilles tel le lapin. Là voilà qui joue à toucher les habitants des profondeurs, maintenant. Comme prévu, elle va pêcher à la ligne. Mais un éleron de certain requin elle observe au loin, Athyla penche la tête sur le côté, intriguée. Heureusement que le galopin est là-bas, à une distance assez séparée de la chienne. Mais s'il venait à se rapprocher d'elle, et que la femelle ne remettait pas les pattes sur la plage, mort serait assurée. Enfin, ces bêtes là ne font pas mu-muse à aller au bord du rivage, à moins qu'on ne revive les dents de la mer. Mais en fait, c'est sans danger. Athyla était encore bouche-bée devant le spectacle. Le mammifère marin semblait s'éloigner à un instant venu, dieu soit loué. Athyla continuait alors à emmerder les petits poissons en les plaquant au sol.

Endore en train de jouer au rugby avec les habitants de la mer, Princesse remuait la queue de gauche à droite, et de droite à gauche, tant elle était amusée. Espionne, elle n'avait pas vraiment besoin de compagnie. À cause de son passé, Madame avait choisit ce rang, qui était en plus grande partie pour des Waf solitaires. Vint un moment où la belle, sentant certaine odeur familière, retroussa ses oreilles en arrière. N'était pas sûre cette hypotèse venant d'elle ; le quidam pouvait fort avec de la chance être un loup. Regardant autour d'elle, la chienne réalisait qu'elle était une nouvelle fois sans danger. Le nouveau venu était un chien de sa meute. En lui faisant un signe de tête, elle lui passa le bonjour, avant de repartir dans son jeu. Mais, en pensant à son geste, Athyla se stoppa net. Ce n'était pas poli ce qu'elle avait fait là à son camarade. Aussitôt, et lui souriai, et soufflai gentiment :

Bonjour, Lullaby !
Avec sa patte, fi-fille essaya de faire comprendre au toutou qu'elle l'invitait à faire mu-muse. Elle éspérait qu'il la comprenne, et pas avec ce terme tel ; tant bien que mal.

Bonjour... Hmmm... Rappelez moi votre nom, s'il vous plaît ?

Arf .. d'accord. Princesse et lui étaient d'une meute identique, et lui n'était pas foutu de citer le nom de la femelle. De plus, les deux avaient le même rang. En doutant quelques secondes, et sans jouer, fi-fille soufflai :

Athyla
Elle ne rajouta point autre chose, et en continua avec les poissons. Le mâle aussi, venait de s'être mit au jeu. Fut un moment où Athyla observa son camarade ; tenant un poisson au bec, il eut un air de dégout et recracha l'animal. Moui. Effectivement. Un peu chochotte le Waf, non ? Bref. Athyla, se positionnant derrière Lullaby, très farceuse comme à son habitude elle poussa le chien dans l'eau avec ses antérieurs. Hohoho, la femelle pouffa de rire, gloussa, et se plia en quatre. En se tapissant au sol, elle espéra que de la part de Monsieur elle n'aurait pas droit au même sort.

Avant de partir, Lullaby se releva et recracha l'eau salée qu'il avait pu en partie avaler. Avant de partir, oui, car Monsieur s'en alla. MAUVAIS JOUEUR! Athyla soupira et continua de jouer. Ce mâle l'importait peu, s'il était parti c'était son problème. Alors, continuant de jouer avec les poissons, elle ne pensa pas à lui. Après tout, ils se reverraient certainement, étant donné la meute identique qu'ils avaient. La belle, fatiguée de s'amuser, sortit de la mer pour s'allonger dans le sable, à un endroit frais. Le soleil battait son plein, et à cause de son pelage chocolat, Athyla attirait tous les rayons du soleil vers elle. Princesse ne s'endormit pas, mais presque. Elle avait les yeux fermés, voilà tout. Et, plus tard, là elle fut vraiment plongée dans ses rêves. Quels rêves ? Allez savoir. Mais après cette courte ascencion dans la plage, elle rentra au camp, sans même s'arrêter pour observer si le bonhomme était véritablement parti. Moi je dis, que cette rencontre était des plus courte. Qu'importe ..